Nazarbayevisme et Révolution

Parti ALACH-
Pour la renaissance de la nation et pour la justice sociale !

 

 ARON ATABEK

Nazarbayevisme et Révolution

Et se soulèvera le vengeur sévère
Et il sera plus fort que nous…
Extrait d’une chanson révolutionnaire

Le voici, il est apparu, le vengeur sévère. Face à la Crise Mondiale qui a démasqué d’un coup toute la gaucherie de l’organisation politico-sociale de notre planète. Même le grand Gengis Khan, le premier mondialiste et l’unificateur de l’humanité s’étonnerait de voir toutes les absurdités faites par les favoris des groupes dirigeants politiques et considérées comme des « bases du progrès et de la démocratie ».
Et voici la supériorité d’une partie de l’humanité sur l’autre. Je parle d’un « milliard d’or » (les pays développés) qui dévore trois quarts de toutes les ressources naturelles de la planète et des autres 5 milliards « non- d’or» voués à l’ethnocide et à l’extinction.
Et voici les doubles standards occidentaux qui sacrifient sans remords les principes sacrés de la Démocratie et de la Justice pour les intérêts immédiats. Cela donne le feu vert aux systèmes totalitaires et mercantilistes et rend inutiles la lutte et les souffrances des vrais démocrates et des patriotes dans les pays du tiers-monde.

Et voilà la vente pyramidale basée sur un petit bout de papier qu’est le dollar qui a arnaqué toute l’humanité du jour au lendemain.
Pour ce qui est de la République du Kazakhstan, tous ces aspects négatifs peuvent se multiplier par deux, voire par trois. Car tout pays qui ne produit rien, mais qui exporte seulement ses matières premières, qui achète des produits et des engrais alimentaires bas de gamme est voué à la perte. Le vrai sens de ce terme est le désarroi, la dégradation et la dénationalisation. Il s’agit aussi bien de la perte de statut national que de la privatisation de toutes les richesses de la République. Les Etats-Unis, la Russie, la Chine et le monde arabe observent attentivement l’agonie du Kazakhstan. Je pense que le partage de cet immense territoire (5 fois la France) est déjà prévu et il attend son jour.
Hélas, la nation kazakhe fut incapable de gérer son indépendance. Mais où en est la cause ?
A mon avis, à l’aube de la Refonte Soviétique quand le pays a vu apparaitre une situation de révolution (les dirigeants politiques ne pouvaient pas gérer le pays d’une nouvelle manière et les masses populaires ne voulaient plus vivre comme auparavant, exemple classique), les kazakhs n’ont pas manifesté suffisamment de conscience nationale, ni de volonté de gouverner le pays, ni d’activité politique, ni d’organisation de partis politiques, ni d’oblativité patriotique.

Ce fait se dessine particulièrement bien sur des mouvements de libération bien organisés aux pays Baltes, en Ukraine, au Caucase et dans d’autres régions. Là, l’élite nationale était divisée en 2 parties : «des larbins du Kremlin» (à lire : « des traîtres de la nation «), qui, après l’accession du Kazakhstan à l’indépendance, ont disparu au néant politique et « les partisans du national-radicalisme », qui, malgré toute la contradiction intérieure et la lutte des clans, gèrent aujourd’hui les jeunes États indépendants. Malheureusement, au Kazakhstan il n’y avait pas d’ÉLITE NATIONALE en tant que telle. Il y avait des fonctionnaires vénaux, des intellectuels peureux et un peuple borné et désorganisé (je crains que la situation actuelle ne soit pas encore changée aujourd’hui).
«Mais attendez!» — j’entends les voix des amateurs des Histoires de feuilletons, — «Mais le tristement célèbre Zheltoksan 1986 ?»
Je réponds : «Zheltoksan 86 est une grandiose mise en scène cynique, sanglante, organisée par le «Kremlin». Les pouvoirs publiques ont fait eux-mêmes sortir les étudiants à la Place Centrale. C’est eux qui ont fait ce massacre. Les jeunes qui étaient habitués aux manifestations culturelles du 7 novembre et du premier mai ignoraient ce qu’ils faisaient. C’est Monsieur Nazarabyev (à cette époque-là président du Conseil des ministres) qui a joué le rôle d’un provocateur aussi bien que l’administration de la ville. Pas un seul kazakh n’est sorti volontairement à la Place Centrale pour défendre Kunaev» (sic!) — car les Kazakhs se foutaient complètement de ceux qui étaient formellement à la tête de la République (par la définition : «le larbin du Kremlin» et «le traître de la nation» — voir plus haut) qui faisait déjà partie de l’Empire Soviétique depuis 70 années! Le Kazakhstan avait déjà été présidé par un arménien (Mirzoyan), par un Juif (Golotchekine), par une ouïgour (Youssoupov) et par des russes (Ponomarev, Brezhnev). Mais cela n’a jamais été la raison pour des manifestations de protestations massives (les gens se contentaient de discuter et de critiquer le pouvoir chez eux à la cuisine.

Certes, il est possible de se consoler avec des évènements comme Zheltoksan (la Nation a quand même montré que les gènes des anciens héros sont toujours dans le sang des kazakhs — malgré l’hibernation spirituelle!) — mais en fait il n’y a rien de quoi être fier. D’autant plus qu’il faudrait avoir la honte, car les pères, qui ne sont pas venus en aide aux enfants tués sur la Place tristement connue, ne sont pas « les vrais pères », mais «les traîtres de la Nation»! (Pour la comparaison : lors des événements analogues à Tbilissi, Vilnious et Bakou à la Place sortaient tout le monde. Ces peuples n’ont pas de complexe de la « trahison!»).
Ainsi, la préhistoire de l’Indépendance kazakhe a commencé par la Trahison. Cette trahison peureuse, lâche et bourgeoise s’est répétée à Shanyrak en 2006 et ça continue aujourd’hui. Même face à la Crise Mondiale, quand il est impossible de reculer!
L’absence de mouvement de libération organisé et conscient au Kazakhstan a fait que les communistes se sont emparés du pouvoir et ils se sont vite camouflés comme de vrais « démocrates ». Au Kazakhstan la question de l’introduction de la Loi sur la Lustration n’a même jamais été soulevée (sic!). Cette loi pourrait empêcher les membres du Parti Communiste de l’Union Soviétique d’occuper des fonctions au pouvoir (comme, par exemple, aux pays Baltes).
Ainsi, l’Indépendance du Kazakhstan est devenue, hélas, l’Indépendance du Régime du peuple (sic!). Tandis que le peuple est «la source principale du pouvoir» (tel qu’il est écrit dans la Constitution de la République du Kazakhstan).
Et là, où l’on commence à comprendre toute la régression ultérieure du Kazakhstan dans toutes les sphères de la construction d’État et de nation. Auparavant Moscou tenait la bride haute aux satrapes locaux qui n’avaient même pas d’idées de mettre les branches stratégiques de l’économie nationale dans la poche (bien que la corruption ait toujours existé).
Mais après l’accession de la République à l’indépendance, avec l’absence d’œil de Moscou tout voyant et des instituts de contrôle public dans les jeunes républiques, les nouveaux présidents «khans» ont eu des possibilités sans précédent d’enrichissement personnel (sic!). Ce qui a inévitablement amené le pouvoir public à la bourgeoisie mercantiliste, à la corruption, y compris la police corrompue, à la différenciation sociale, à la violation des droits de l’homme et du citoyen (en raison de la nationalité, de la race, de la religion etc.) et de la société kazakhe en tant que nation souveraine!

Pour le reste, ce n’est que de la « technique». D’autant plus que « les conseillers d’affaires » obéissants et serviables de l’échelle internationale étaient toujours à côté. Ils ont appris à NAN (Noursoultan, Abichevitch, Nazarbaev) les rudiments « du business noir », « des trafics off shore, des fausses faillites, des ruses de privatisation, de la vente des licences etc. ». L’ancien élève d’une école ouvrière, qui se réjouissait autrefois de l’humble déjeuner gratuit, est devenu subitement un milliardaire et le père des milliardaires (sic!).
Aujourd’hui ce n’est plus un secret que toute «la reconstruction soviétique» était conçue pour transmettre la propriété de l’État aux particuliers. Le Kazakhstan a aussi pris ce chemin (pour ne pas dire plus!). Le pétrole, le gaz, le charbon, l’uranium, les métaux, les réseaux électriques, la distribution d’eau et de chauffage, le transport et les communications, les finances et les banques etc. (le Kazakhstan possède tout le tableau de Mendeleïev). Toutes ces branches d’économie stratégiques sont devenues d’un coup la propriété privée (sic!) malgré le fait que plusieurs générations de kazakhs œuvraient avec du sang et de la sueur pour bâtir une patrie prospère.
De plus, «le Code Foncier» (2003) a privé les Kazakhs de leur terre des ancêtres (sic!). Des millions d’hectares industrielles et les espaces agricoles sont passés à la disposition des latifundiaires et des oligarques. Et ces nouveaux « conquistadors » se vantent d’avoir de « l’expérience mondiale ». Mais cette expérience mondiale montre que la cause principale de toutes les guerres et des révolutions était l’usurpation de la terre par les uns au détriment des autres. Dans le monde entier l’on observe depuis longtemps un processus de rachat des terres par l’État aux latifundiaires et de transmission de ces terres en bail. C’est grâce au mode de vie nomade que le Kazakhstan a échappé à l’usurpation des terres dans l’histoire. Mais N.A.N, par cupidité et par myopie politique, a effectué un acte de sacrilège et de moquerie des aïeux (sic!).
Car la terre ce n’est pas seulement le sol qui donne la vie aux plantes et aux bâtiments. C’est une substance sacrée. La terre est l’esprit de la nation (malgré toute la contrariété du sens de ces deux mots sur le plan stylistique). C’est la base de l’État national. C’est « la terre promise » (selon la Torah juive et la Bible), «Bengu El — la Patrie Éternelle!» (Selon les écritures runiques des anciens turcs) et «le Zhers Ujuk — la Terre du Bonheur» (selon les légendes kazakhes).

Il y a une parabole connue sur un Chanyu hunnique (le khan), qui a cédé sans objection à l’empereur chinois son meilleur cheval de course et sa femme aimée, mais il a refusé de céder un petit morceau de terre marécageuse (un morceau de terre parcimonieuse) et il se battait pour cette terre. Au final le Chanyu a vaincu. «Mon cheval ainsi que ma femme étaient ma propriété, et je les ai sacrifiés pour la paix de mon peuple. Mais la terre n’est pas ma propriété. Elle appartient au dieu Tengri qui l’avait offerte à nos ancêtres pour leurs grands exploits!» (ainsi dit Chanyu).
Chaque centimètre de la terre kazakhe est sacré! Et on ne peut ni la vendre, ni la céder à d’autres (les territoires frontaliers), ni la rendre au bail aux États étrangers (comme Baïkonour etc.). La terre doit être la propriété du peuple!
Mais (hélas!) aujourd’hui la TERRE KAZAKHE n’appartient pas aux Kazakhs! Elle est usurpée par un groupe d’oligarques dont beaucoup ne sont même pas des citoyens du Kazakhstan (sic!).

Malgré toutes les terreurs de la colonisation et du stalinisme, l’Union Soviétique, a apporté aux kazakhs de nombreux biens. Il est impossible de le nier. Et ce ne serait pas un bon national-radicalisme, mais de la schizophrénie du sentiment national. Le pouvoir soviétique avait créé l’industrie lourde au Kazakhstan ce qui est maintenant la base de la structure de l’État actuel. Cela concerne également la religion. L’athéisme soviétique a donné aux gens la liberté de l’esprit et le sens de responsabilité pour la vie et la vie de la société. Il avait arraché « les masques » hypocrites, spectaculaires et pieux. Et c’est pourquoi en tant que libre disciple de Tengri et en tant que national-socialiste je reconnais toutes les acquisitions du SOCIALISME soviétique.
Une de ces acquisitions indéniables fut la création de l’arme nucléaire avec un complexe scientifique et industriel unique. Il est évident que dans la réalité politique d’aujourd’hui la puissance nucléaire est la seule garantie de la souveraineté nationale!
Après l’éclatement de l’URSS ce complexe nucléaire resta au même endroit où il a été créé — au Kazakhstan. Le fait que le polygone de Semipalatinsk est toujours conservé prouve que l’industrie nucléaire et la production des ogives nucléaires avait la signification stratégique la plus importante! Tout simplement dit, toute l’indépendance réelle du Kazakhstan se trouvait dans les bunkers du polygone à Semipalatinsk!

Hélas! N.A.N. a renoncé à l’arme nucléaire en marchandant comme un pleutre avec l’Occident pour la légitimation de sa présidence illégitime et en manipulant avec des dés vides comme dans un célèbre jeu « devine et gagne ». Afin de donner à cette TRAHISON NATIONALE et à la TRAHISON de la PATRIE (l’article 165 du Code Pénal de la République du Kazakhstan) un aspect positif et de la présenter comme «la voix du peuple», le pouvoir utilisait les populistes bas de gamme comme O. Suleimenov et Amantai-kazhi. Le polygone unique et l’immense complexe scientifique dont la création a pris des dizaines d’années, des milliers de vies humaines et d’énormes sommes d’argent du peuple furent détruits d’une seule signature d’un analphabète favori du Pouvoir!

Et il est tout simplement indispensable d’en parler aujourd’hui en mettant tous les points sur le «i». N.A.N. et O.S. (Olzhas Suleimenov) envisagent de fêter pompeusement «le 20ème anniversaire du mouvement « Nevada-Semipalatinsk », bien sur avec de l’argent national. Les deux rêvent de recevoir le prix Nobel. Les traîtres ont envie de recevoir non seulement une rémunération (chacun d’eux est tellement riche qu’ils pourraient attribuer eux-même une dizaine de Prix Nobel), mais la reconnaissance de l’équité de la cause dans l’histoire au niveau international! Hélas! La trahison reste la trahison partout et dans tous les temps chez tous les peuples. Imaginez si le Khan Abulhair avait transmis tout l’arsenal des flèches et des épées aux dzoungars à la veille de la bataille Amyrakai que se passerait-il? Mais c’est pareil avec l’arme nucléaire.
Quant aux poètes dans la politique, soit il faut être Makhambet soit Abai. Tertium non datur ou le principe du tiers exclut. La voie «des lauréats, des députés, des ambassadeurs» est une fiction. Très probablement, le poète O.Suleimenov restera dans l’histoire, mais, hélas, comme « le POÈTE qui avait privé sa patrie de l’arme stratégique».
Telle est la véritable signification « historique » des actions du Président et du Poète. Gerostrat et Maltcich-Kibaltich, (le tristement célèbre traitre de la patrie dans la littérature russ) sont de loin aussi pernicieux pour le pays!
Depuis l’époque de la perestroïka différents « requins » du business international se sont rués au Kazakhstan (les affairistes, les aventuriers, les clients de l’Interpol). Le schéma est simple: après les négociations avec les Pouvoirs ils obtenaient l’autorisation du Gouvernement Kazakh (pas pour de beaux yeux!), mais pour l’exploration d’importants gisements. Les étrangers attiraient des crédits au Kazakhstan. C’est nous qui remboursaient ces crédits, mais tous les profits restaient sur les comptes étrangers de ces quasi-investisseurs.

Cela va de soi que dans chaque grande entreprise il y a une part personnelle de N.A.N. 30 % d’actions dans les grandes sociétés comme « KazMunaj Gaz», «Kazakhmys», «Mittal Stil» et d’autres géants industriels appartiennent à quelqu’un d’anonyme. Si l’on prend en considération la quantité de matières premières explorées actuellement au Kazakhstan, le capital personnel de N.A.N devrait dépasser 100 MILLIARDS de DOLLARS! (sic!).
Il y a encore un détail « délicat » dans la politique mercantiliste du Régime. Toutes les opérations d’exportation se font via des zones off shore. Par exemple, le pétrole est vendu d’abord aux Seychelles. Selon la loi des off shore les impôts ne sont pas imposés au commerce là-bas! Après les Seychelles les exportations kazakhes vont au consommateur final (d’autres pays du monde). Comme l’avait dit Monsieur Z. Kakimzhanov (à l’époque où il était ministre des finances) les exportations kazakhes n’apportent pas au Pays un seul tiyne (tyine est une petite monnaie kazakhe égale à 0,1 centimes euros)! En conséquence, le budget d’Etat se fait des taxes et des impôts « des moutons locaux », c’est-à-dire des contribuables ordinaires et des businessmans locaux.
Le développement du système bancaire est un « acquis » du Président largement médiatisé pour la publicité électorale de N.A.N. Après avoir emprunté le système occidental de banking à deux états, le Kazakhstan est devenu l’otage des spéculations financières à l’échelle internationale. Car s’il y a une possibilité légale de prendre dans des pays occidentaux un crédit pas cher (3-6 % de taux d’intérêt annuel) (sous la garantie du Gouvernement kazakh) et de le revendre ensuite au Kazakhstan 3 fois plus cher (18-20 %), aucun banquier ne refuserait de le faire! En conséquence, les banques du Kazakhstan ont arrêté de financer même le secteur réel de l’économie, parce que les spéculations financières sont plus avantageuses et plus sûres! Aujourd’hui, la dette extérieure du Kazakhstan atteint 97 milliards de dollars (!) dont 87 milliards (!) constituent la dette des banques du Kazakhstan! (sic!).
Ces crédits pas chers et disponibles à long terme se sont avérés être une bombe à retardement. Le pays, aussi bien que les gens, se sont transformés en zombis hypnotisés par des images de «la vie en rose» occidentale. Un crédit bancaire important et «la vie rythmée par des crédits bancaires» sont médiatisés et présentés comme seule condition de succès et de prospérité. L’hypothèque a fait apparaitre des spéculations au marché immobilier et la hausse des prix sur les matériaux de construction. Par conséquent, le logement à Almaty coûte plus cher qu’à Moscou et à Londres! Un appartement 3 pièces au centre d’Almaty coûte environ 1 millions de dollars! C’est l’absurde kafkaïen exécuté par Nazarbayev!

La dévastation des villages et la destruction de l’agriculture sont aussi dues à l’activité de N.A.N. L’élevage, le mode de production traditionnel et le mode de vie des Kazakhs ont été détruits complètement. Si le nombre de brebis allait atteindre l’objectif de 50 millions d’espèces sous Kunaev, aujourd’hui, sous Nazarbaev il n’en reste que 4 millions de brebis environ.
Actuellement, l’économie kazakhe est organisée de manière irrationnelle. Le pays ne produit rien, exporte ses matières premières et achète à l’étranger pratiquement tout allant de la baguette aux capotes. Pendant la fameuse Pérestroïka l’Union Soviétique dépensait les dollars (du pétrole) pour les chewing-gums et les préservatifs. Quelle leçon en est tirée? Tout le monde le sait.
Le Festin en temps de peste! Ainsi il est nécessaire de caractériser chacune des 20 années de pouvoir de N.A.N. Le transfert absurde de la capitale du sud (Almaty) au nord (Astana) et le désir obsessionnel de transformer une petite cité éloignée en grande mégalopole de niveau mondial, «New-Vassuki» (une petite ville perdue dans le célèbre film d’Ostap Bender 12 chaises — remarque du traducteur). Et la construction «des pyramides» et d’autres merveilles du monde se dessinent sur fond de misère, chômage et manque de logement. C’est déjà une incidence clinique! Les monastères de Néron et de Pierre le Grand agitent l’imagination déficiente du «Nouveau Riche». 4 milliards de dollars sont dépensés chaque année, soit les dépenses de toute la sécurité Sociale du Kazakhstan!

L’absurde kafkaïen de N.A.N est également présent dans la sphère spirituelle et culturelle. Son slogan (plus précisément l’indication monarchique) sur la création de «la NATION KAZAKHE» au sein de laquelle vivraient en pleine harmonie toutes les ethnies du Kazakhstan, a engendré automatiquement la scission dans la famille des peuples unis jadis. Désormais, les Kazakhs ont compris qu’ils peuvent perdre leur État national et les représentants des autres ethnies ont peur de leur possible expulsion du Kazakhstan. Et aucune Assemblé de l’amitié des peuples, ni les chars russes ne pourront arrêter le chaos.
C’est pourquoi aujourd’hui personne ne s’empresse de se définir comme partie de «la NATION KAZAKHE». C’est seulement N.A.N. et un groupe de cosmopolites avec O.Suleimenov à sa tête qui brulent d’envies de créer une nation modèle de tolérance (quelle parenté!!!! Vraiment l’esprit de caste).
On sait que même le Parti communiste soviétique n’a pas réussi à transformer «les républiques soviétiques» en «une nation soviétique» Quant à «la nation américaine», elle était formée sur le sang du peuple indien, les indigènes du continent américain. Il est probable que N.A.N. et Co. ont déjà enterré le PEUPLE et l’ÉTAT KAZAKH!
De même pour la religion. N.A.N., un bon communiste hier, un musulman zélé aujourd’hui, fait construire soudain des mosquées dans chaque coin du Kazakhstan, la révérence devant le monde arabe puissant! Et voilà, il invite le Pape à Astana (ce qui selon R. ALIEVA, le gendre du président, lui a coûté environ 100 millions de dollars «verts» du peuple!). Ensuite, N.A.N baise la main du Pape et provoque la colère et la répugnance des orthodoxes. La Maison somptueuse de la Paix et les Congrès annuels des religions mondiales et traditionnelles ne s’accordent pas du tout avec l’expulsion des krishnaïtes et la Loi draconienne sur la religion. Il convient de se rappeler d’une célèbre anecdote philosophique « la fois vient du Dieu, la religion vient du diable ». Les kazakhs, qui sont historiquement tengrians, devraient être vigilants devant l’Islam (une sorte d’expansion arabo-juive et du chauvinisme sémitique!), et devant d’autres religions (« les chasseurs d’âmes humaines»).

L’un des principes de base de la Démocratie est celui de la division des pouvoirs. Cependant au Kazakhstan malgré des fanfares de la « démocratie» le Président exerce la dictature absolue du pouvoir exécutif.
Le pouvoir législatif est réduit au niveau «des hérissons apprivoisés» dociles et lèches-cul de N.A.N. Quant au système judiciaire, c’est un bordel absolu de l’époque de Vychinsky, multiplié par la corruption du «Nazarbaevisme». J’ai vu des gens qui avaient été mis en prison pour le vol d’un paquet de cubes de bouillon ou d’une bouteille de vodka, et les accusés mis en prison par des flics corrompus sont tout simplement innombrables! Mais en même temps, les juges sont entièrement dépendants du pourvoir exécutif.
Pendant le procès Shanyrak les juges n’ont pas réussi à faire venir au tribunal ni le maire de la ville d’Almaty, ni ses adjoints, ni le chef de l’intérieur! Comment ne pas se rappeler des États-Unis, où le président Nixon a été mis en accusation seulement pour une écoute aux portes dans le siège général de l’opposition ou bien du président Clinton qui faisait les dépositions dans la cour au sujet des amusements sexuels avec une stagiaire!
Il est très curieux aussi que N.A.N. a supprimé la Cour Constitutionnelle et ainsi il a laissé une ombre pâle en forme de Conseil Constitutionnel. En conséquence, la Constitution de la République est restée avant tout sans protection. Et ce n’est pas par hasard que N.A.N avait osé accomplir un acte monstrueux de violence (l’article 120 du Code Pénal de la République du Kazakhstan) sur l’honneur de la Constitution du Kazakhstan. La pauvre Constitution avait été tellement violée à maintes reprises par les amendements de N.A.N. qu’elle a «accepté» N.A.N. en tant que président à vie! Et de nouveau, comment ne pas se rappeler l’honnêteté et la sagesse politique du « père de la démocratie américaine» G. Washington qui avait refusé l’établissement de la monarchie au profit de la DÉMOCRATIE!

Par tous les moyens N.A.N. a obtenu la présidence du Kazakhstan à l’OSCE. Comme patriote du Kazakhstan, je suis entièrement «pour». Mais le Kazakhstan Nazarbayevien correspond-il vraiment aux hautes exigences de l’OSCE ? Il est évident que non. Et les hommes de grande intelligence à l’ONU et à l’OSCE le voient. Mais ce sont les fameux «doubles standards» (voir plus haut)! Probablement, si Paul Pot avait du pétrole, même le Kampuchéa démocratique pourrait présider l’OSCE.
Tout ce qui est dit ci-dessus (mais il y a encore beaucoup de choses à dire, car ce n’est qu’un petit article de presse) est l’ABSURDE KAFKAÏEN de NAZARBAYEV ou tout simplement du NAZARBAYEVISME!

N.A.N. doit être jugé à la fois devant le tribunal selon plusieurs articles du Code Pénal de la République du Kazakhstan:
1. L’article 165, «la trahison de la Patrie» — pour la destruction des reliques nationales du Kazakhstan (y compris la nationalité kazakhe) et pour la création des conditions favorables et la domination des étrangers au Kazakhstan, pour la renonciation à l’arme nucléaire stratégique, pour le tristement connu «Kazakhgate», une histoire de corruption par des hommes d’affaires américains au Kazakhstan.
2. L’article 160, «le génocide» — pour la destruction massive du peuple kazakhe, la destruction des maisons (Shanyrak — 2006) et des villages Kazakhs, pour la destruction du mode de production traditionnel (l’élevage) et la création du chômage massif.
3. L’article 307, «l’abus de pouvoir» — pour la vente et le gaspillage des richesses nationales, la politique mercantiliste et la corruption, pou l’excès de la police et l’emploi des troupes du Ministère des Affaires intérieures pour écraser des révoltes (Shanyrak 2006).
4. L’article 168, «l’usurpation violente» — pour le changement illégal de la Constitution et l’usurpation du pouvoir (le poste du Président de Kazakhstan).
5. L’article 147, «la falsification des documents électoraux et le dépouillement incorrect du scrutin» — toutes les campagnes électorales au Kazakhstan étaient falsifiées.
6. L’article 347-1, «la torture» — pour les tortures des prisonniers (l’affaire «Shanyrak — 2006»).
Il est impératif d’exiger à toutes les organisations financières internationales et aux entreprises industrielles de matières premières kazakhes de rembourser TOUS les MILLIARDS VOLÉS au PEUPLE KAZAKHE par NAZARBAYEV et Co (ses proches). Ce sont l’argent liquide et les valeurs mobilières)!!!

«Vous permettez!» — j’entends de nouveau les voix des adversaires, — «vous êtes prêt à juger N.A.N. Mais d’abord, il est nécessaire de le suspendre de ses fonctions! Qui pourra le faire et comment? »
Oui, aujourd’hui, la suspension de N.A.N. de son pouvoir est la tâche la plus actuelle. D’ailleurs, pourquoi seulement aujourd’hui ? Cette tâche était actuelle — et, j’ajouterai de moi-même, elle est tout à fait réalisable! Cette tache était déjà réalisable dès premières années de l’Indépendance. Ainsi, en 1992 Asan-Ata, le patriarche kazakh du non-conformisme a publié un article de presse «le Fantôme de l’Indépendance» (plus tard rééditée comme monographie politique), mais j’ai publié ses thèses principales sous la forme d’un article «ne crois pas en le sourire du Président» dans un journal de Moscou «Hack». Dans ce travail, Asan-Ata le sage a prédit que N.A.N. vendrait le pays aux enchères! A cause de cet article l’auteur a été mis en prison et l’éditeur a du partir pour le Caucase — exemple de «l’expatriation forcée».
Il est caractéristique que les leaders des organisations de masse de cette époque-là («Azat», «Zheltoksan», «le Nevada-Sémipalatinsk» etc) ont levé les cornes face à la publication. Ils ont baptisé l’auteur de cette publication le «chicanier», et moi — «le terroriste». Quant aux leaders de l’Opposition actuelle, ils étaient au Pouvoir et forgeaient leurs premiers millions! Aujourd’hui, ils ne sont plus aussi aveugles comme à l’époque et leur opposition ressemble d’une façon suspecte à l’intention d’«effacer les traces» et détourner la colère du peuple en présentant le gouvernement actuel comme coupables de tout.
C’est aussi un vieux conte de fée, conté du haut: il était une fois un bon roi-père (N.A.N.) et autour de lui que des ministres méchants et des oligarques. Ce n’est pas par hasard qu’aujourd’hui notre Opposition héroïque demande «intrépidement» la démission de Massimov. Mais POURQUOI ce n’est pas la DÉMISSION de NAZARBAYEV?!!! Bien qu’il est clair, même pour les petits enfants que dans la réalité kazakhe le nom du Premier Ministre n’a aucune importance, que ce soit Abilov ou Tuiakbai». Au Kazakhstan tout dépend d’un seul nom -celui du PRÉSIDENT!

Au début de sa voie «héroïque» l’Opposition actuelle aimait faire de la publicité et de se promouvoir en tant qu’«opposition constructive». On peut la comprendre. C’est l’instinct de conservation. Ils ont peur de recevoir un coup de pied! Et de plus, ils jettent un petit regard de mépris vers l’opposition «non-constructive», les partis «ALACH» et la compagnie nationale de facture «KAZAKH MEMLEKETI». Hélas, depuis 10 ans de coexistence l’opposition n’a pas grandi de ses culottes roses de «la constructibilité».
De plus, au cours de toutes ces années je n»ai jamais entendu des leaders de l’Opposition le MOT – Révolution!!! (CODE de tous les militants de toutes les époques et de tous les peuples).
Mon Dieu! L’Opposition a horreur de ce mot. D’autant plus qu’il y a un article spécial dans le Code Pénal du Kazakhstan (l’article 170, «le renversement violent du pouvoir»)!
Cependant, la crise mondiale a montré que les jeux d’enfants de «l’opposition constructive» ne passent plus. Mais si l’Opposition continue à faire de la démagogie, elle sera écrasée avec N.A.N. par la tempête de la RÉVOLUTION NATIONALE!

La révolution n’est pas du tout une révolte absurde et cruelle, ce n’est pas non plus que « des manifestations massives», comme le dit le Régime d’une façon amorale et criminelle. La révolution est une couronne de l’Évolution. L’évolution elle-même est absurde sans révolution, car elle se transforme en marais de la corruption et de l’hypocrisie. La révolution est un «saut de la lumière», qui, selon la physique quantique, ranime la matière. La transition de la quantité en qualité se fait en un clic. La révolution n’est pas un mouvement horizontal (une charrue), mais vertical («la fusée»)!
Aujourd’hui, la RÉVOLUTION est inévitable au Kazakhstan! Les illusions de la société que N.A.N. et Co pourraient construire une société socialiste, démocratique, un pays de droit ont disparu définitivement. La société, qui d’habitude fait l’autruche, est obligée finalement de sortir sa tête du sable. Sinon elle sera dévorée par tous les DÉFAUTS du Régime actuel. La société n’a plus besoin de «l’opposition constructive», mais du FRONT POPULAIRE RÉVOLUTIONNAIRE!

En parlant de la Révolution, je ne parle pas des leaders de l’Opposition, ni des leaders national-patriotes. Tout est clair depuis longtemps. Je m’adresse aux membres des partis ordinaires et aux partis sympathisants. A l’époque vous avez voté avec espoir pour les partis d’«opposition constructive». Je respecte votre choix. Mais aujourd’hui la situation a complètement changé. Les idées des «opinions-constructivistes» et des militants de la langue nationale pourraient présenter un certain intérêt à l’époque de prospérité. Mais pendant la Crise Mondiale, alors que les gens ont des tâches si importantes pas simplement des problèmes de « civilisation et de culture», les tâches les plus urgentes sont celles de la SURVIE HUMAINE. Ce sont seulement les forces RÉVOLUTIONNAIRES RADICALES qui sont capables de sauver le pays du désarroi, et chacun de vous, des misères et de l’humiliation!
La Crise mondiale porte la polarisation de notre société déjà fracassée. Ainsi, pendant la Grande Dépression aux États-Unis autour des villes sont apparus des bidonvilles — maisons construites de boîtes de carton, de bouteilles et d’autres ordures. Ces habitations s’appelaient «les bourgs du président Hoover». «Shanyrak au Kazakhstan sont, par analogie, «les bidonvilles du président Nazarbayev»!
À ce propos, la nationalisation des banques et des industries stratégiques de l’industrie était le premier pas dans la lutte contre la Crise Mondiale dans les années 1929 — 1941. La même chose se passe aujourd’hui dans le monde entier. Et si les pays capitalistes ont dû prendre ces mesures, quant au Kazakhstan avec son autogestion traditionnelle et son passé socialiste récent, la NATIONALISATION des industries STRATÉGIQUES est le seul moyen pour sortir de la Crise et, de plus, c’est la forme la plus optimale du régime d’Etat!

Cependant, la nationalisation seule, dans les conditions d’usurpation du pouvoir par N.A.N. et la corruption omniprésente est insuffisante. Les exemples des Banques BTA et Alliance le confirment. La NATIONALISATION et le pillage des sociétés ne sont pas la MÊME chose! C’est pourquoi un remplacement radical de NAZARBAYEV et du Nazarbayevisme est impératif! Mais ce n’est possible qu’avec la RÉVOLUTION!
La révolution est la voie des SOCIALISTES RADICAUX. Et les définitions «supplémentaires» n’ont pas de vraie signification. «Le socialisme communiste» (Marx), «le socialisme démocratique» (Plekhanov), «l’Internationale — le socialisme» (Lénine), «le national-socialisme» (Hitler), «le socialisme nomade» (Tolibekov), «le socialisme islamique» (Kadhafi), «le socialisme chinois» (Den Zhao Pin), «le socialisme latin» (Hugo Chavez) etc.
L’essentiel de tous ces «ISMES» est que tous les secteurs stratégiques de l’économie (la terre, l’eau, les minéraux, les finances et les banques, le transport et les communications, l’électricité, le chauffage et d’autres systèmes nécessaires pour la vie doivent être toujours la PROPRIÉTÉ du PEUPLE et de l’ÉTAT!

Et pour le reste il faut donner de la liberté absolue pour toute initiative privée et pour la propriété privée. Et cette exigence ne contredit nullement les principes de la Démocratie et du Progrès (le principe de la division des pouvoirs, les élections transparentes et le changement de dirigeants, la garantie de la propriété privée, les droits de l’homme etc.) et moi personnellement, comme un vrai partisan de la «démocratie militaire et nomade», j’admire ces principes.
Le parti «Alach» lançait appel à la Révolution déjà au lendemain de la Perestroïka. A cette époque-là (1989-1991) il y avait une situation révolutionnaire au Kazakhstan. Moscou s’est détourné déjà du Kazakhstan (Elle avait de ses propres problèmes jusqu’au cou!). De par son origine et ses qualités humaines, N.A.N. n’était ni Kaghan Tengrian, ni Genghiside Tore, ni l’esprit, ni la conscience de la nation» (au sens de la nécessité d’avoir de l’éducation ou du charisme personnel héroïque), mais, hélas, il était affairiste et une girouette politique, et Moscou lui ont remis les fonctions de Président du Kazakhstan!

Et N.A.N. avait réussi à truffer tout le peuple. Des promesses très vraisemblables comme celle lors de sa rencontre avec les jeunes d’Alma-Ata en janvier 1990 dans la salle du palais de la culture «Nazarbayev: « je pourrais apporter des richesses au Kazakhstan même avec les déchets industriels!» empoisonnaient l’esprit du peuple. C’était aussi la démagogie en russe et en kazakh tant aimée par les quasi-patriotes et des amateurs du Koumys (une boisson kazakhe traditionnelle de lait légèrement alcoolisée), la présentation naïve de projets des « châteaux en Espagne» comme la fameuse stratégie « 2030 », l’augmentation des pensions de retraite largement médiatisée et « dévorée »  par l’inflation, l’accusation d’inflation des Premiers Ministres (les lampistes qui ont toujours tort) — tout cela a créé dans la société l’atmosphère des illusions et des espoirs trompés. Chacun savait que les grands de ce monde partageaient les richesses «gratuites» du pays, et par son avidité naturelle, chacun espérait en arracher sa part. Hélas, la mentalité patriotique et civile a été remplacée par le seul désir de piller et de mentir. Et N.A.N. comme un vrai tricheur-magicien nourrissait les gens de promesses vides, tandis que le Kazakhstan tombait de plus en plus dans le gouffre de la dégradation et la dénationalisation (voir plus haut).
Jadis, les chefs indiens ont vendu leur péninsule sacrée Manhattan pour «un grand» prix — 24 (vingt quatre) dollars (sic!) à une compagnie hollandaise («les investisseurs» de ces temps!). Aujourd’hui la terre de Manhattan (au cœur de New York) coute 49 (quarante neuf) milliards de dollars US! (sic-sic!!)

Mystiquement, les Kazakhs ont le même destin que les naïfs Indiens américains. (Il existe une théorie que certaines tribus indiennes sont les kazakhs qui ont traversé le continent et le détroit de Béring (sic!) pour arriver jusqu’en Amérique. Il ne faut même pas envoyer Cortés et les conquistadors au Kazakhstan, parce que N.A.N. avec ses flics à Shanyrak valent une dizaine des Cortés!
En réalité, aujourd’hui il n’y a plus de RÉPUBLIQUE KAZAKHE (KazSSR — à l’époque des communistes), mais il y a les ÉTATS DU KAZAKHSTAN de NAZARBAYEV! (sic!).
Nazarbayevisme s’est avéré pour les Kazakhs plus néfaste que l’INVASION des DZHUNGARS, la COLONISATION du KAZAKHSTAN par les TSARS et le STALINISME tous ensemble! Les Kazakhs ont perdu tout d’un coup leur État, les Terres (les bases de l’État!), les richesses naturelles et les Valeurs Nationales Spirituelles! La nation est devenue juste de simples habitants, le Peuple est devenu juste une Population!

Mais, je suis persuadé! Il faut se battre même dans ces conditions. Il est nécessaire de surmonter la paresse, la lâcheté, l’indifférence et la cupidité. Nous devons nous débarrasser de la mentalité de la bonne occasion et de l’indifférence prêchées par le Nazarbayevisme. Il est temps de se rappeler de nos grands ancêtres Arouakhs, de s’organiser, de s’unir autour de vrais Héros de notre temps courageux, sages et prêts à faire tout sans intérêt personnel et avec abnégation pour le pays!
C’est difficile, mais c’est possible. C’est inévitable et vital. J’en suis sûr. Parce qu’il y a quand même une différence de quelques siècles entre les Indiens et les Kazakhs, entre les conquistadors et le Nazarbayevisme. Le karma des kazakhs s’améliore au fur et à mesure aux frais des grandes souffrances du peuple et de l’Idée Nationale, grâce à tous ces grand héros de la Nation qu’ils soient connus ou non: Boghenbai, Kabanbaev, Isatai Mahambetov, Kenesary Nauryzbaev, et les zheltoksan-shanyrakovs etc.!
Il y a encore une chose importante à préciser sur le plan politique, voire cosmogonique. Depuis la nuit des temps, la Russie et le Kazakhstan sont un espace géopolitique commun. Dans l’antiquité et au Moyen âge les nomades (kazakhs) étaient des leaders, mais à l’époque contemporaine ce sont des russes sédentaires. C’est du pareil au même. Le sens profond de l’eurasisme comme phénomène génétique, psychologique et géopolitique est en cette UNITÉ de Karma. Il est curieux que les politologues définissent l’empire de Genghis Khan (c’est aussi le territoire du Kazakhstan et la Russie actuelle) comme «le cœur du monde»! (Voir : Bjiezinski). Cet État s’appelait différemment selon les époques : le Touran, Scythie, les pays des Khazars, le Khanat des Сumans, la horde d’Or, et enfin l’URSS. Et tout ce qui se passe dans une partie de ce vaste État, se répète dans l’autre. Je suis sûr, la Grande Révolution Socialiste de 1917 en Russie va aussi se répéter au Kazakhstan! Il est possible, que la «tempête» éclate au Kazakhstan vers 2017!

Aujourd’hui les partisans d’opposition ardents, en évitant par prudence le slogan «un Kazakhstan sans Nazarbayev» et en attaquant «bravement» le Premier Ministre — caressent un rêve que vieux N.A.N. meure lui-même et ils recevront tout le pouvoir sans luttes et les victimes!
Cela ressemble beaucoup à la lutte d’Amantai Kazhy avec «des mafias». Quand on lui dit que le parrain est le Président lui-même — Amantai Kazhy prend un bâton pour se battre. Les opposants tout simplement nous refusent de publier nos articles sur les pages de leurs revues «démocratiques». Cette mentalité est Naïve et absolument amorale. D’autant plus que «le vieillard» N.A.N. est tout à fait capable de survivre à tous les jeunes leaders de l’Opposition. La bonne santé, les acquisitions de la médecine contemporaine et la magie de l’infatigable Sara Alpysqyzy Nazarbayeva, femme du Président, peuvent maintenir N.A.N. dans son corps vivant pendant des années et des années jusqu’à 100 ans! Madame Nazarbayeva même fait des visites chez Sai Baba, un Guru indien. Il est évident que N.A.N. comme véritable bolchevik et capitaliste (il existent de tels mutants) ne cédera pas le poste de Président du Kazakhstan. C’est un axiome. C’est pourquoi la politique astucieuse de l’opposition «constructive» est vouée à l’échec. Son programme est déjà écrit de la première page à la dernière par N.A.N. Dans les années 1989-1991 ans cette fonction était exécutée par le mouvement « Аzat ») qui avait pour but de rendre idiot le PEUPLE et d’empêcher la RÉVOLUTION NATIONALE!
Mais, néanmoins, aujourd’hui la Situation Révolutionnaire de 1989-1991 se répète au Kazakhstan. De nouveau «les dirigeants politiques ne peuvent pas gérer le pays d’une nouvelle manière et les masses populaires ne veulent plus vivre comme auparavant»! C’est un exemple classique dans tout le génie du classique! Notre tâche, mes chers Kazakhs et Kazahstanais est de ne pas louper encore une fois la chance unique dans l’Histoire!

La Révolution est notre tout !
La Révolution est inévitable !
Car comme l’a dit le Poète (Johann Wolfgang Von Goethe) :
Celui-là seul mérite la liberté et la vie – Qui doit chaque jour les conquérir

Aron Atabek,
Poète, prisonnier politique,
Président du parti «ALACH»,
ville de Karazhal,
UCH АК 159/22
Février-mars 2009

Annexe

Aron Atabek. Nazarbayevisme et la poésie (la postface de l’article «Nazarbayevisme et la Révolution», l’adresse Internet :)
Nazarbayev en tant que personnage historique apparait dans l’art, notamment dans la littérature et dans la poésie.
Ses écrivailleurs ont déjà écrit un tas de maculature afin d’immortaliser l’image du premier Président du Kazakhstan en tant que symbiose de G. Washington, Atatürk, Winston Churchill et Deng Xiaoping dans une seule personne.
Je tiens à introduire un peu de faits réels dans cette histoire qui se transformera en miroir magique et nous révélera la vérité.
Tout vient et tout passe, y compris les époques des présidents éternels et des louanges à leur honneur.
Tout poète doit dire la vérité au tyran face-à-face, et ne pas dessiner son portrait posthume.

 

Nazarbayevisme et la Poésie

Vers.
1- Nazarbayevisme.
2- Ré-so-nance.
3- Une fille et le Shanyrak.
4- Epigramme.

 

Nazarbayevisme
Il était un communiste illettré,
Tout d’un coup il s’est fait un démocrate,
Il était le satrape de la Russie –
Et voilà il est devenu un khan kazakh.
Ah, Grand Esprit Genghis Khan,
Qui a donné aux Kazakhs l’honneur et la gloire,
Sous la présidence de Noursultan
Les Kazakhs sont transformés en caravane de gitans.
Partout il n’y a que des réfugiés et des misérables,
Les villages kazakhs sont réduits en poussière,
Partout règnent le désespoir et le chagrin,
Le pays est un Shanyrak détruit!
Les pipe-lines apportent du fric qui disparait à l’étranger,
Les milliardaires s’immortalisent sur la liste «Forbes» et ce
Sont les personnes que nous connaissons déjà bien.
Et le plus triste pour nous c’est la vente
De la TERRE KAZAKHE sacrée et de l’honneur du pays, de son soutien!
La terre que les ancêtres protégeaient
Et pour laquelle ils versaient leur sang,
Il l’a vendue aux conquistadors!
Il a piqué le vrai nom à la Nation, les Kazakhs sont devenus «Kazakhstanais».
Ainsi sur les os des Indiens trompés font ripaille les occupants de la nation — «les Américains»!
Le peuple est un zombi avide, le pouvoir est corrompu,
Les promesses ne sont jamais tenues.
Et Voilà le tour de la génération «Pepsi-cola»
Avec des drogues au lieu de cerveau.
Le peuple des batyrs (héros nationaux) est devenu un attroupement de lâches,
Il y a de plus en plus de la terreur.
Quelle horreur! Le génocide viendra!
C’est seulement un groupe de sangsues qui est heureux,
Le peuple kazakh vit dans la misère.
L’opium spirituel empoisonne la conscience,
L’Islam arabe occupe le cerveau,
Et les ancêtres des Kazakhs sont partis dans le néant,
Même le dieu turc Tengri nous a oubliés!
Qu’est-ce qui t’arrive, ma Patrie,
Toi, de nouveau tu es infertile,
Ton arme nucléaire, ta seule protection, est jetée dehors,
Le festin au temps de la peste est Nazarbayevisme!
4 septembre 2009

LA «RE-SO-NANCE»
Mon père lavait tout l’or du pouvoir soviétique
Sur la rivière Kolyma.
Hélas, je répète le destin de mon père,
J’éprouve les mêmes souffrances de Kolyma
Et j’ai les mêmes chagrins.
Le père est jugé comme «l’ENNEMI du PEUPLE»,
Et je suis aussi «le FILS de l’ENNEMI»,
Je suis voué à ce travail pénible, car je suis mon père tout craché.
La Grande- Russie est ma mère,
Le Kazakhstan est mon père.
J’ai grandi près du Volga.
Je me suis fait homme à Alma-Ata,
Avec un coup de pied j’ouvrais les portes aux Grands Seigneurs dans leur salle du trône,
J’étais sur que j’avais raison.
Ah, Borchzhigan-Berish, la famille des Khans,
Elle me donnait de la force mystique,
Le peuple exalté me suivait.
Et notre puissance était indestructible.
Nous avons défendu notre Shanyrak,
Et avec lui tout le pays des Kazakhs,
Nous suivions l’esprit de Makhambet,
Et nous n’avions peur de rien.
En effet, la Vérité est visible même dans une goutte de vrai.
Nous nous sommes battus contre Nazarbay comme contre les zhungars,
Et son pouvoir est corrompu et vil.
Il trahi la patrie des Kazakhs.
Shanyrak était et il sera éternel.
Mais nous, eh bien, Nous nous trainons.
Mais l’heure viendra, et nous verrons, croyez-le
La tête de ce zhungar près de nos pieds!
«Passeront tous les cauchemars de la vie en prison,
Nous avons raison de souffrir pour la nation,
J’écris ces lignes poétiques dans ma prison,
Et le monde me répond-ré-so-nance.
Le 30 août 2009.

La fille et «Shanyrak»
J’ai mon Aidana,
Elle s’appelle Signe de Tengri,
«Ai-Dana» est la sagesse de la lune.
Mais une autre fille Aidana de la Région Ili,
A consacré ses poèmes au détenu,
Et dans ces vers il y a Shanyrak en feu,
Et dans ces vers il s’agit de l’ami et de l’ennemi.
Mais les Kazakhs ont perdu la Terre,
Même la fille d’Ili comprend que c’est la Fin,
Le cœur est déchiré par une balle de plomb.
Donner la terre Kazakhe aux étrangers
Est la même chose que vendre sa mère.
C’est aussi priver son père de tout et
De reconnaître le régime du gredin!
Et détruire le foyer sacré,
Et condamner les gens à l’obscurité,
Et rendre orphelins les enfants,
En déchirer la poitrine des mères.
Nous, les Kazakhs, sommes un peuple étrange,
Le Tyran-monstre nous gouverne,
Il a vendu tout ce que l’on peut vendre,
Il nous a privés de tout.
«Hey, tu n’est pas le khan, tu es un loup avare !
Ah, Grand Maghambet,
200 ans se sont écoulés.

 

«Epigramme»
(Presque «d’après» Gabriel García Márquez)

Le pays sucré des fraises,
Et le président-maniaque ont peur,
Que même sa famille le prive du pouvoir –
Voilà «L’automne du patriarche».

ARON ATABEK –
Prisonnier politique
Président du parti Alach
Est condamné à 18 ans pour l’affaire «Shanyrak-2006»

 

L’auteur des livres :
• «Alach et la nation kazakhe», Moscou, «XAK», 1991;
• «Territoire de campement de mémoire de signes du zodiaque», Almaty, «Zhazushy», 1998;
• «Jollyg-tegin. Le monument de Sac-tegina», Almaty, «Kenzhe-presse», 2000;
• «Makhambet. Songs. Poèmes», «Kenzhe-presse», 2002;
• «La Femme-muse», Almaty, « Saga», 2003;
• «Tamga du Khan Céleste», Almaty, 2004;
• «Shanyrak. L’insurrection des sans-abris», Almaty, 2008.
Le livre est accessible sur la page Internet: http://www.liveinternet.ru/showjournal.php?journalid=2836400&tagid=1450444

• «Nazarbayevisme et la Révolution», Almaty, 2009
La page permanente de l’auteur sur Internet :
http://www.aronatabek.livejournal.com