Mon père lavait tout l’or du pouvoir soviétique
Sur la rivière Kolyma.
Hélas, je répète le destin de mon père,
J’éprouve les mêmes souffrances de Kolyma
Et j’ai les mêmes chagrins.
Le père est jugé comme «l’ENNEMI du PEUPLE»,
Et je suis aussi «le FILS de l’ENNEMI»,
Je suis voué à ce travail pénible, car je suis mon père tout craché.
La Grande- Russie est ma mère,
Le Kazakhstan est mon père.k
J’ai grandi près du Volga.
Je me suis fait homme à Alma-Ata,
Avec un coup de pied j’ouvrais les portes aux Grands Seigneurs dans leur salle du trône,
J’étais sur que j’avais raison.
Ah, Borchzhigan-Berish, la famille des Khans,
Elle me donnait de la force mystique,
Le peuple exalté me suivait.
Et notre puissance était indestructible.
Nous avons défendu notre Shanyrak,
Et avec lui tout le pays des Kazakhs,
Nous suivions l’esprit de Makhambet,
Et nous n’avions peur de rien.
En effet, la Vérité est visible même dans une goutte de vrai.
Nous nous sommes battus contre Nazarbay comme contre les zhungars,
Et son pouvoir est corrompu et vil.
Il trahi la patrie des Kazakhs.
Shanyrak était et il sera éternel.
Mais nous, eh bien, Nous nous trainons.
Mais l’heure viendra, et nous verrons, croyez-le
La tête de ce zhungar près de nos pieds!
«Passeront tous les cauchemars de la vie en prison,
Nous avons raison de souffrir pour la nation,
J’écris ces lignes poétiques dans ma prison,
Et le monde me répond-ré-so-nance.
Aron Atabek, Kazakhstan, Karazhal prison, УЧ АК-159/22
Le 30 août 2009.
un étudiant à la Sorbonne a aidé à la traduction